Osaka, la nuit était déjà tombée. Mais il ne devait être que 18 heures. La boutique Ghibli était petite et le vendeur habile en emballant ce petit cadeau. Mon fils n’en a pas voulu et il a fini sa course accrochée à mon téléphone portable pendant longtemps. Finalement il se retrouve dans le bol devant l’entrée, c’est-à-dire au cimetière des objets sans fonction immédiate mais qui peuvent, on ne sait jamais, retrouver leur usage. Ce qui bien sûr n’arrive presque jamais. Le porte-bonheur est au milieu des clés inconnues, des boutons de vêtement, d’un bouchon de stylo, de bille, d’un trombone, d’un petit morceau de bois, d’élastiques, d’une boite d’allumette de la pizzeria Del Teatro. Pas de chance, pourrait-on penser ! Pourtant après quatre ans, il est toujours là.
Porte-bonheur
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tombe
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dans l’espace