Je voulais peindre quelque chose de beau. Quelque chose de calme et d’abandonné. Je voulais le peindre à l’huile, mais je n’en ai plus. Alors je l’ai fait à l’acrylique. Un triptyque, dont vous pouvez voir la partie centrale et qui pourrait résumer mon voyage à Al-Hoceïma. En écrivant à ma sœur, c’est quelques mots sur mon séjour : » Beau pays, mer divine et temps merveilleux que demander de plus… » Je me suis alors interrogé sur le pourquoi de mon silence depuis mon retour. Il m’a été dur d’en parler ! Tous les brouillons que j’écrivais été violent, excessif et je ne suis ni l’un, ni l’autre. Ce voyage m’a mis face à mes contradictions et à mes renoncements. Et comme je le pressentais, je me suis senti plus étranger que jamais.
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